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INTERVIEW - La présidente de l’Union syndicale des magistrats (USM) réagit suite à la réponse que lui a faite le nouveau ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti.
LE FIGARO. - Le garde des Sceaux vous a répondu qu’il ne voulait pas la guerre. Appréciez-vous la main tendue?
Céline PARISOT. - La déclaration de guerre n’est pas venue du nouveau garde des Sceaux mais d’Emmanuel Macron qui a choisi de nommer quelqu’un qui nous méprise et a pu être à la limite de l’insulte avec certains de nos collègues. Quant au discours d’apaisement du garde des Sceaux, c’est bien la moindre des choses que de vouloir fédérer à son arrivée. Nous sommes de toute façon prêts à discuter et à échanger avec lui.
Le nouveau ministre affiche un ambitieux train de réformes allant de la remise à plat de l’ordonnance de 1958, qui régit votre profession, aux réformes procédurales. Y êtes-vous favorable?
À ce stade, nous ne voyons pas très bien ce que signifie remettre à plat l’ordonnance de 1958 et ce qu’il entend proposer. À cet égard, nous l’avons souvent entendu dénoncer l’absence de responsabilité des magistrats. Est-ce là son ambition? Ce qui est certain, c’est qu’une telle remise
July 08, 2020 at 01:40AM
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Céline Parisot: «Nous le trouvons bien prompt à réunir les procureurs généraux» - Le Figaro
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bien
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