C'est déjà l'heure de la rentrée pour près de 12,6 millions d'élèves. Avec son lot de nouvelles dépenses pour leurs parents. Plus de 6 Français sur 10 redoutent les dépenses engendrées par la reprise des classes en pleine crise économique liée à la Covid-19, selon une récente étude OpinionWay pour Sofinco. Et parmi les incontournables, arrive l'assurance scolaire (51 %). On vous dit tout sur ses garanties et son coût pour choisir en toute connaissance de cause.
A quoi sert-elle ?
L'assurance scolaire comporte deux volets : une assurance responsabilité civile (RC) pour les dommages que peut causer votre enfant et une garantie individuelle accident (GIA) pour ceux qu'il peut subir (qu'il y ait un responsable ou non). Elle le couvre lors de ses allers-retours entre son domicile et l'école et au sein de l'établissement contre tous les risques liés à sa scolarité : s'il casse ses lunettes ou tombe dans les escaliers par exemple.
Est-elle obligatoire ?
Non. Elle facultative pour les activités scolaires obligatoires, c'est-à-dire celles organisées et prévues au programme scolaire, qu'elles aient lieu à l'intérieur ou à l'extérieur de l'établissement (piscine, sport, gymnase…). Attention, elle est en revanche obligatoire pour les activités extrascolaires facultatives, celles organisée par l'école mais qui ne sont pas non inscrites au programme et sont fixées à des horaires différents de ceux scolaires ou incluant des nuitées (promenades, visites de musées, semaine découverte…). Si votre enfant va à l'étude ou à la cantine, l'assurance scolaire devient obligatoire.
Gare aux doublons !
Avec votre contrat multirisque habitation, vous disposez d'une protection Responsabilité civile (RC) qui garantit votre enfant contre les dommages physiques ou matériels qu'il cause aux autres (camarades, matériel…) mais pas les dommages qu'il se cause à lui-même ou provoqués par une personne non identifiée. Mais si l'un des parents est titulaire d'une garantie Accidents de la vie (GAV), de plus en plus fréquente, l'enfant est de fait assuré en cas de dommages corporels causés par un tiers ou par lui-même. « Ces deux assurances combinées (RC + GAV) offrent la même couverture qu'une assurance scolaire, prévient Olivier Moustacakis, cofondateur d'Assurland.com. Du fait de son coût peu élevé, de nombreux parents vont souscrire une assurance scolaire sans chercher à savoir si leur enfant est déjà couvert. Pourtant, cela revient à payer deux fois pour la même chose » alerte-t-il.
Attention toutefois car la responsabilité civile assurée au titre de la multirisque habitation ou la GAV comportent le plus souvent des franchises - fixées souvent entre 120 euros et 140 euros -, ce qui n'est généralement pas le cas d'une assurance scolaire.
Quels coûts ?
En moyenne, comptez entre 8 euros et 40 euros par an selon la formule choisie. Les prix varient énormément selon les plafonds de remboursement et la palette de garanties proposée : assistance nounou, remplacement des clés et vêtements en cas de racket, informations juridiques sur l'e-réputation… Un coût assez faible que les assureurs justifient par la nature des sinistres qui est le plus souvent de faible gravité, concernant « surtout les dents ou la casse des lunettes », relève le courtier en ligne.
Ainsi, à la MAE, qui revendique 2 millions d'enfants assurés chaque année, le sinistre moyen s'élève à 480 euros par an, contre 422 euros chez MMA. A l'inverse, les grands distributeurs cassent les prix et jouent à fond la carte de la simplicité. C'est le cas de Carrefour Assurance dont l'unique formule inclut d'office l'assurance extrascolaire et le cursus des étudiants jusqu'à 26 ans. Un produit d'appel pour les distributeurs qui peut s'avérer plus généreux sur les plafonds de remboursement (jusqu'à 500 euros pour des lunettes ou dents cassées) que les spécialistes.
Enfin, vérifiez bien de n'être soumis à aucune franchise même si les assureurs sont de plus en plus nombreux à les supprimer (MAE, MMA…) compte tenu du montant relativement faible de la grande majorité des sinistres.
August 25, 2020 at 12:12PM
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Rentrée : comment bien choisir une assurance scolaire ? - Le Parisien
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bien
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