D’abord le bonheur et puis, très vite, les larmes. Julian Alaphilippe n’a jamais, avant cette triste année, accepté de porter des masques. Il reste lui toujours et partout, que ça plaise ou non. Depuis deux mois, il avait pensé mille fois à ce jour qui semblait ne pas vouloir venir, où il pointerait son doigt au ciel, offrant un triomphe à ce père qui les aimait tant.
"Gagner sur le Tour, c’est toujours un grand moment, je le sais, c’est ma cinquième victoire d’étape mais à chaque fois, je ressens une émotion différente. Je cours après le succès depuis le début de saison, je sentais que j’allais de mieux en mieux physiquement ce et je savais aussi que cette deuxième journée de course, ce parcours me correspondait bien. C’est vraiment une victoire qui représente beaucoup pour moi. Premièrement pour mon père, que j’ai perdu en juin : je m’étais promis de gagner pour lui. Mais aussi pour l’équipe, car on n’a pas beaucoup de chance depuis un petit moment déjà donc ça va faire du bien à tout le monde".
Tout seul je n’y serai pas arrivé"
Les chutes terribles de Fabio Jakobsen au Tour de Pologne et de Remco Evenepoel en Lombardie ont beaucoup touché le groupe de Patrick Lefevere plus habitué aux coupes de champagne et aux sourires, qu’aux visites à l’hôpital.
L’Auvergnat revient sur le déroulement de l’opération. "J’avais demandé à Dries de vraiment durcir au premier passage dans le col d’Eze, c’est ce qu’il a fait. J’ai vraiment senti que ça faisait très mal, on n’était plus très nombreux au sommet. Au tour d’après, c’est Bob qui a mis tout le monde dans le rouge. Je me suis vraiment fait mal, jusqu’au sommet. Heureusement que j’ai été rejoint par deux coureurs parce qu’il y avait un vent de face très fort et tout seul je n’y serais pas arrivé. On va défendre ce maillot avec honneur mais on n’est pas là pour gagner le Tour…"
August 31, 2020 at 10:10AM
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bien
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