
Le week-end dernier s'est tenu à Paris le salon "Désir d'enfant", sur la PMA et la GPA. Au-delà du débat de société, ces nouvelles façons d'engendrer constituent un marché. Reportage.
Samedi 5 septembre, à l'entrée de l'Espace Champerret (Paris XVIIe), le comité d'accueil n'a pas déçu. Avec ses Marianne en bonnet phrygien, ses charriots de supermarché et ses dizaines de manifestants, le collectif Marchons enfants dénonce la promotion de la PMA et de la GPA à l'étranger que constitue le Salon Désir d'enfant. En privé, son porte-parole confesse - c'est cocasse - la GPA aux Etats-Unis de l'épouse de son meilleur ami, privée d'utérus. Un choix "purement thérapeutique" qu'il réprouve mais comprend. Faute d'avoir obtenu l'interdiction de l'événement, déjà présent à Londres, Munich et Berlin, le militant martèle : "On refuse la marchandisation des corps. C'est la dernière étape de l'ultralibéralisme avant le trafic d'organes !"
Ces arguments laissent froid l'organisateur britannique du salon, Austen Hawkins, directeur général de F2F Events. "Bien sûr que je vends. La plupart des gens doivent gagner de l'argent pour vivre." En libéral assumé, il admet tirer avantage de la législation française : "Dans notre monde globalisé, si un consommateur désire quelque chose et n'a pas le droit de l'obtenir dans son pays, il cherchera ailleurs."
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September 07, 2020 at 05:58PM
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"Bien sûr que je vends" : au salon "Désir d'enfant", le marché de la PMA et de la GPA - L'Express
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bien
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